Qu’est-ce que le marketing ?
La raison d’être du marketing est la satisfaction des besoins et des envies des consommateurs au travers d’échanges entre un acheteur, le client, et un vendeur, le marketeur. En d’autres termes, le marketing est le métier qui consiste à identifier les besoins et les envies des consommateurs et à créer et vendre des produits ou des services qui les satisfassent.
Le marketing orienté client
C’est dans la seconde partie du siècle qu’est né le marketing comme nous le connaissons encore aujourd’hui : marketing orienté client. Il consiste d’abord à détecter et à anticiper les besoins et envies des consommateurs. Puis à créer des produits et des services pour les satisfaire.
On privilégie aujourd’hui une communication qui place le client au centre et des relations sur le long terme plutôt que des ventes uniques.
Le processus de décision d’achat
Tout comme le comportement des consommateurs, le processus suivi par ceux qui veulent réaliser un achat constitue un sujet d’étude de choix pour le marketeur. La littérature nous dit qu’une décision d’achat se déroule en plusieurs étapes :
- la reconnaissance du problème,
- la recherche d’information,
- l’évaluation des alternatives,
- la décision d’achat et l’évaluation du produit (ou du service).
Bénéfices et valeur finale
Les consommateurs tentent naturellement d’estimer l’attractivité d’une solution dont ils envisagent de faire l’acquisition. Intuitivement le marketeur pourrait penser qu’ils se contentent de comparer leurs spécifications et de choisir, de façon rationnelle, celle qui apporte le meilleur rapport qualité-prix. Or, le raisonnement n’est pas le seul mécanisme qui entre en ligne de compte dans une décision d’achat. De plus, le consommateur ne raisonne pas simplement en termes de fonctionnalités. Il cherche d’abord à évaluer le bénéfice qu’il pourra retirer de l’usage d’un produit. Cette réflexion est complexe, d’autant plus que certains bénéfices peuvent être inconscients. Les marketeurs ont observé que les consommateurs analysaient schématiquement l’attrait d’une solution sur six niveaux :
- Les spécifications du produit : les caractéristiques techniques du produit,
- Les bénéfices fonctionnels qui en sont issus : ce que permet de faire concrètement le produit,
- Les bénéfices d’usage : les avantages que le consommateur retire de son utilisation,
- Les bénéfices symboliques : l’impact du produit sur l’image du consommateur,
- La valeur intermédiaire : l’importance sociale du produit, ou l’impact que son acquisition aura sur « les autres »,
- La valeur finale : l’envie ou le besoin profond, qui peut être inconscient, qui sera satisfait pour le consommateur.
Prenons l’exemple simplifié de l’achat d’une voiture de sport :
- Spécification : un moteur puissant de 310 chevaux.
- Bénéfice fonctionnel : atteindre une vitesse de pointe de 270 km/h.
- Bénéfice d’usage : avoir des sensations de vitesse et d’accélération.
- Bénéfice symbolique : montrer que l’on a du succès financièrement.
- Valeur intermédiaire : impressionner les autres.
- Valeur finale : l’amour-propre.
Prenons un autre exemple, celui de l’achat d’un séjour dans une destination exotique :
- Spécification : un voyage d’une semaine tout compris en Martinique.
- Bénéfice fonctionnel : prendre des vacances.
- Bénéfice d’usage : se relaxer et se reposer.
- Bénéfice symbolique : revenir bronzé.
- Valeur intermédiaire : raconter son voyage à ses amis.
- Valeur finale : attirer l’attention.
Tous les consommateurs n’achètent pas les mêmes produits pour les mêmes raisons naturellement et les exemples ci-dessus sont certainement perfectibles.
Néanmoins, ils illustrent bien pourquoi les marketeurs doivent s’intéresser à la façon dont les consommateurs évaluent un produit.
La nécessité de la segmentation
Pour améliorer leurs campagnes, les marketeurs ont recours à la segmentation. Segmenter c’est définir des ensembles homogènes de consommateurs partageant une ou plusieurs caractéristiques (localisation géographique, tranche d’âge ou catégorie socio-professionnelle par exemple) et s’adresser à chaque groupe avec un produit ou une campagne de communication particulière de façon à être plus efficace. Imaginons, par exemple, que nous devions faire la promotion d’articles de mariage : nous aurions fortement intérêt à nous intéresser au segment des consommateurs entre 25 et 35 ans.
La notion de segment est centrale pour le marketing en général et pour le marketing web en particulier. Nous parlerons alors de ciblage, c’est-à-dire du paramétrage qui permet de restreindre l’affichage d’une campagne à certaines catégories d’internautes. Sur Facebook, par exemple, nous découvrirons comment cibler les internautes par centre d’intérêt ou par niveau d’étude.
Sur Adwords ou sur Youtube, nous ciblerons par mots clés. Sur mobile, la régie iAds permet, quant à elle, de cibler par goûts musicaux ou cinématographiques.
Le web marketing
Le web a révolutionné le marketing.
- La réactivité de ce média,
- sa flexibilité,
- la capacité de tout mesurer et d’interagir avec les consommateurs
On peut, de plus, toucher les consommateurs à chaque phase du processus décisionnel. Le web a également révolutionné la consommation ! Une simple recherche, l’utilisation d’un comparateur de prix, la consultation d’avis d’autres clients permettent d’acheter en étant mieux informé. Les terminaux mobiles, smartphones et tablettes permettent d’interagir avec les marques en toutes situations. Les entreprises et leurs clients échangent librement sur les réseaux sociaux.
Cette révolution n’a bien évidement pas fait disparaître la nécessité du marketing. Elle en a fait apparaître de nouvelles formes et ouvert de nouvelles possibilités. Mais les bases restent les mêmes. Il sera toujours nécessaire de comprendre le consommateur et ses aspirations, de cibler les bonnes catégories de prospects avec des publicités pertinentes et de concevoir des campagnes à même de les convaincre !